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Succès | Physique théorique

Deux chercheurs de l’IPhT lauréats de prix de la SFP


Marc Barthelemy et Nicolas Sangouard théoricien à l'IPhT (CEA/CNRS) reçoivent respectivement le prix Jean Ricard 2024 de la Société Française de Physique (SFP) et le prix Charpak-Ritz 2025 de la SFP & SPS.

Publié le 17 décembre 2024

Marc Barthelemy reçoit le prix Jean Ricard de la Société française de physique décerné chaque année à un chercheur qui s'est distingué pour son travail remarquable et original dans le domaine des sciences physiques, que ce soit sur le plan théorique ou sur le plan expérimental.​

Ses recherches se concentrent sur l'application de la physique statistique aux systèmes complexes : réseaux complexes, épidémiologie théorique , réseaux spatiaux. Alliant analyse des données et modélisation à l'aide d'outils de physique statistique, il explore aussi  la science émergente des villes.

Ancien élève de l'École Normale Supérieure de Paris, il est également membre associé au Centre d'analyse et de mathématique sociales de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il est par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Cambridge, Springer et Odile Jacob.


Nicolas Sangouard est le lauréat 2025 du prix Charpak-Ritz, décerné conjointement par la Société française de physique et la Société suisse de physique, pour récompenser chaque année un physicien ou une équipe pour des contributions exceptionnelles à la physique ou à son développement.

Physicien théoricien à l'IPhT, Nicolas Sangouard voit récompensées ses contributions théoriques à l'optique quantique et à l'information quantique, qui ont ouvert la voie à des expériences révolutionnaires dans le domaine des communications quantiques et du calcul quantique.

Avec son groupe, il a mis en évidence l'importance de l'intégration d'une mémoire quantique dans les architectures de calcul quantique. Ce travail a démontré que cette intégration réduit considérablement le nombre de qubits nécessaires à l'exécution d'algorithmes à grande échelle, atteignant des réductions de plusieurs ordres de grandeur par rapport aux architectures standard sans mémoire quantique. Ce résultat pourrait constituer une étape décisive vers la réalisation du premier ordinateur quantique à grande échelle.

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